Toujours plus de technologie au bloc

ROYAN : Alors même que le débat fait rage sur l’avenir supposé du centre hospitalier de Royan dans le cadre de la future loi Bachelot, la clinique Pasteur poursuit son bonhomme de chemin. Et surtout ses investissements. L’établissement travaille à se doter de son propre scanner. Mais elle s’est déjà équipée d’installations de pointe, comme une salle d’imagerie interventionnelle ou d’un lithotripteur.


1 L’imagerie au secours de la chirurgie

« Ce sont des investissements plus que conséquents, explique Marielle Guillaud-Mauco, directrice de l’établissement. Un dispositif d’imagerie interventionnel, entre la salle et le matériel, représente un coût de l’ordre de 800 000 euros. » Cette technique est utilisée dans le cadre de la chirurgie mini invasive, pour traiter les pathologies en évitant des actes de chirurgie lourde : par exemple dans le traitement de pathologies occlusives artérielles, mais aussi dans celui d’anévrismes. « C’est le seul centre de chirurgie vasculaire du territoire de santé. »

2 Les calculs détruits par ondes de choc

Le recours au lithotripteur n’est pas une nouveauté en soi. L’acquisition d’un dispositif pour un usage exclusif par l’établissement l’est déjà beaucoup plus. « C’est un dispositif qui permet de repérer et détruire un calcul urinaire par émission d’ondes de choc. Ce dispositif coûtait jusqu’ici très cher et était soumis à autorisation d’installation. Dans les années 80, des machines tournaient dans les établissements dans le cadre d’un groupement d’intérêt économique. Ici, il passait toutes les trois semaines. Les règles se sont assouplies il y a quelques mois. » L’établissement, qui traite un grand nombre de pathologies de ce type, a mis 160 000 euros sur la table pour s’équiper.

3 La traque du ganglion sentinelle est ouverte

La clinique s’est dotée d’un compteur Geiger dont la fonction est de traquer le ganglion sentinelle. Une technique qui permet de limiter l’ampleur de l’intervention dans le traitement du cancer du sein. « A une époque, c’est le sein entier qui était enlevé. Aujourd’hui, nous en ôtons le moins possible. Un produit radioactif est injecté dans le sein. Le compteur permet de repérer le ganglion sentinelle. Le chirurgien enlève alors ce seul ganglion en plus de la tumeur. »

4 Le scanner soulagera… la liste d’attente

L’investissement – lourd – réalisé par la clinique pour un scanner pour son usage propre n’a rien d’anodin. « Les travaux seront finis en décembre, l’ouverture interviendra en début d’année 2009. La mise en service de ce dispositif permettra de désengorger le scanner de l’hôpital. Ce dernier assume 12 000 examens par an. Nos seuls radiologues faisaient 5 000 examens par an. Cela permettra en outre à nos praticiens de développer des techniques de chirurgie interventionnelle qui ne pouvaient pas être pratiquées si le scanner n’est pas sur place. » Source

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