Deux contes mis en musique

ROYAN : Les professeurs, eux aussi, peuvent monter sur scène. Ceux de l’école municipale de musique, en tout cas, s’y préparent, en partenariat avec le service culture de la commune. Demain, dimanche, ils prennent possession de la salle de spectacle pour interpréter deux contes musicaux du début du XXe siècle.


Les pièces jouées : « La Revue de cuisine », de Bohuslav Martinu, et « Le Petit Tailleur », de Tibor Harsanyi. Ils répétaient jeudi devant les enfants des écoles Jules-Ferry et Louis-Bouchet. Et répondaient aux questions des enfants.

« – Qu’est-ce que cet instrument ? De quelle famille est-il ?

– C’est un instrument à souffle ! » Sourire des professeurs, mais aucune moquerie. À la grande surprise de l’instrumentiste, les enfants connaissaient le basson. « Mais c’est un instrument à vent, de la famille des bois… »

L’affaire fait sourire Yann Le Calvé, qui assure la direction de l’école de musique de Royan. « Ce projet a été monté pour sensibiliser les enfants des écoles à la pratique des instruments, sourit le violoniste. Cela nous permet de leur rappeler qu’ils peuvent les essayer sans contrainte, le mercredi à l’école de musique. Cela nous permet également de montrer l’exemple à nos propres élèves, que nous encourageons à monter sur scène. Ce sera le cas en décembre. »

Qu’ont retenu les plus petits de cette expérience musicale ? « Essentiellement que la casserole est amoureuse du chaudron et que le balai n’est pas content. » Rires.

Rêve musical

« La Revue de cuisine » est issue d’un rêve fait par le compositeur Bohuslav Martinu. « Le Petit Tailleur », par contre, est la mise en musique d’un conte de Grimm par Tibor Harsanyi. Le premier est tchèque, l’autre hongrois. Tous deux se sont croisés… à Paris, au conservatoire, dans l’entourage d’Albert Roussel ou d’Arthur Honneger. « C’est de la musique moderne. Nous sommes à la fin du romantisme, à l’apogée de l’écriture polyphonique. Il y a dans cette composition des références à des thèmes de jazz, de charleston ou de tango. La musique dodécaphonique n’est venue que plus tard. C’est un spectacle pour enfant mais aussi pour adultes. »

Dimanche à partir de 16 heures à la salle de spectacles (112, rue Gambetta). Gratuit. Source

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