Bataille autour d’un arrêté anti-pesticide dans notre région

Bataille autour d’un arrêté anti-pesticide dans notre régionBataille autour d’un arrêté anti-pesticide. Le maire de Ruelle-sur-Touvre a décidé d’interdire l’épandage de pesticides aux abords des habitations. A Ruelle-sur-Touvre, en Charente, la mairie a décidé de protéger sa population à travers une décision forte, qui fait déjà grand bruit.

L’élu municipal en Charente, Michel Tricoche, a adopté un arrêté interdisant les épandages de pesticides à moins de 50 mètres des habitations.


Une réglementation notamment réclamée par une habitante de la commune, qui s’est plainte auprès de la mairie d’avoir développé une maladie du fait des résidus toxiques des produits phytosanitaires pulvérisés dans un champ de céréales voisin.

«Ce que je regarde, c’est la santé de mes administrés», a-t-il déclaré, cité par le journal Sud Ouest.

En mai 2016, un arrêté préfectoral bannissant les épandages aux abords des lieux sensibles recevant un public vulnérable (EHPAD, crèches…) a été adopté en Charente et Charente-Maritime.

Le maire a toutefois décidé de renforcer la législation locale dans sa commune de 7 200 habitants. Décision qui n’est pas du goût des agriculteurs de Ruelle-sur-Touvre.

Immédiatement, la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles), qui représente la profession, a annoncé son intention de saisir le préfet pour attaquer l’arrêté municipal.

L’affaire en est donc là, illustrant une fois de plus les difficultés majeures rencontrées dans ces régions agricoles, qui creusent les conflits entre riverains et professionnels.

De l’autre côté, les agriculteurs, pourtant très exposés aux produits chimiques, se montrent réticents à une évolution de la législation.

Un arrêté interministériel est en cours de préparation afin de faire évoluer la réglementation de 2006. Le futur texte doit tenir compte de la présence des riverains (ce qui n’était pas le cas jusqu’ici), mais aussi de la force des vents, des distances des habitations et des cours d’eau, et des délais de rentrée pour les salariés agricoles (retour sur une parcelle après un traitement).

NDLR – Quand le maire et donc la communes veux protéger ses concitoyens elle a les moyens de le faire. Mais faut-il qu’elle le souhaite !




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