Cette année, la mairie ne voulait pas que la Fête de la musique se concentre exclusivement sur le centre-ville de Royan. L’enjeu a donc été de faire participer la périphérie. La mission a été confiée au service culturel de la mairie.
Véronique Willmann, déléguée au service culturel, s’est occupée de bâtir un scénario. « La fête va démarrer à Marne Yeuse, explique-t-elle. On va emmener la Fête de la musique chez les gens qui ne peuvent pas se déplacer : l’hôpital de Vaux, les maisons de retraite? » À 16 h 15, une parade de jazz accueillera les passagers du train en provenance de Paris. Elle se dirigera ensuite vers le bac. Après le débarquement, une parade de steelband amènera les spectateurs jusqu’au port. Ce dernier sera inauguré avec les chants marins de la chorale d’Iroise. « Puis, trois autres parades débuteront à 21 heures pour longer le front de mer, en “réveillant” d’autres groupes. L’idée est de dessiner une spirale dans la ville », explique Véronique Willmann.
Certains cafés ont prévu leur propre programmation
Une musique variée. L’autre enjeu de l’organisation a été la programmation. Isabelle Debette, responsable de la régie de la Fête de la musique, s’en est chargée. « Nous avons évité qu’il y ait trop de musique électronique », souligne Véronique Willmann. La volonté de varier a guidé le choix des groupes.
Rock, jazz, musique rétro : les organisateurs de la manifestation veulent qu’il y en ait pour tous les goûts. Pour la musique classique, l’école de musique de Royan passera dans les écoles et les maisons de retraite.Tous les groupes qui joueront demain n’ont pas été invités par la mairie. Certains cafés ont prévu leur propre programmation. « On s’est concerté avec eux pour ne pas les gêner. À Pontaillac, le kiosque n’accueillera finalement personne, puisque le groupe d’un restaurant voisin jouera à proximité. »
Concertation. « Nous avons aussi voulu éviter le cloisonnement des différentes municipalités. L’année dernière, elles étaient en compétition pour obtenir certains groupes. Cette fois, nous nous sommes concertés », explique Véronique Willmann. « Certains tourneront dans les différentes villes. » Certains points restent encore à régler mais elle se réjouit du tour que prennent les choses : « Les élections avaient interrompu le processus. En novembre, la programmation s’était arrêtée. Il a donc fallu s’organiser avec les groupes en seulement un mois et demi. » Source
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