Le secrétaire d’Etat aux Transports Dominique Bussereau, tête de liste UMP en Poitou-Charentes, a présenté jeudi ses excuses pour avoir comparé à des “harkis” les centristes que la socialiste Ségolène Royal a ralliés à sa cause dans la région.
Cet incident, qui implique pour la première fois publiquement un membre du gouvernement dans la campagne des élections régionales de mars, intervient à la suite d’un nouveau dérapage verbal de Georges Frêche que le Premier ministre François Fillon avait condamné mardi à l’Assemblée.
Le premier secrétaire du PS, Martine Aubry, a répliqué en lui opposant une liste concurrente pour le scrutin des 14 et 21 mars.
“On ne peut pas se draper de la toge de professeur en morale publique pour donner des leçons à Georges Frêche et utiliser la première occasion venue le terme de harki comme une insulte”, déclare-t-il dans un communiqué.
Elle dénonce “une formulation tout à fait douteuse, qui ressemble fort (…) à des propos nauséabonds déjà prononcés par d’autres, Georges Frêche par exemple”. Source